Résumé dans les différents groupes

 

Classe 2 roues motrices


Un titre en Poche, un !!



L'orthézien Damien Pocheluberry au sommet

L'ombre de Vincent Poincelet champion de France 2012 parmi les ténors plane. Tout porte à croire qu'elle planera sur la classe 2 roues motrices pour longtemps.
Il a été le premier à faire le choix d'une auto moderne, boite séquentielle, gros moteur Honda.
Non seulement il a fait des émules puisque plusieurs jeunes ont imité Vincent en investissant dans du matériel de pointe ces dernières années,
mais voilà que son ancienne auto vient d'être couronnée pour la troisième fois champion de France du challenge 2 roues motrices ;
la première pour le jeune orthézien Damien Pocheluberry aux manettes de ce fouquet magique.

La partie se joue à quatre

Lors des vérifications techniques d'Arzacq 2012, Nicolas Larroquet fraîchement titré sur son rivet au numéro fétiche 101
était le candidat légitime à sa propre succession.
Travailleurs assidus et fins metteurs au point, les 2 frères connaissent l'adversité qui s'organise petit à petit.
Ils avaient bien eu De la Noe pour leur donner du fil à retordre en 2011, ils savent très bien que 2012 le combat sera plus rude.
Le vice champion 2011 ayant vendu, les chasseurs de titre comme Cazalet, Pocheluberry, Hélin,
Goni enfin décidé à courir plus souvent (raison d'un championnat réduit à 9 manches ?) ;
tous ont pour objectif : vaincre le plus souvent possible avec une idée dans la tête de couronne. Ajouter à cela , la nouvelle BMC pilotée par Gaillacq,
ce championnat promet d'âpres batailles.
Le début de saison tient toutes ses promesses, le niveau entre les ténors de la classe s'équilibre, le niveau monte.
Le tiers de la saison laisse supposer un duel à trois. Larroquet, Hélin et Pocheluberry.
Cazalet parti sur les chapeaux de roues chez lui à Arzacq en dominant à la régulière tous ses adversaires voit filer les 3 compères
: impasse au labourd et JDF. 2 rallyes en moins, le titre est déjà perdu. Petit résumé des vainqueurs :
Domination à Arzacq pour François, Labourd pour Nicolas, victoire au gatinais pour Hélin.

Image superbe d'une spéciale de nuit au plaine et vallée

Un moteur de moto en tête du championnat

Puis vint la nouvelle victoire pour le tomahawk jaune du bordelais au Jean de la Fontaine : Mais que se passe t'il ?
Un moteur de moto en tête du championnat ?
Rien ne va plus dans les paddocks du tout terrain, cette auto au son si particulier, vif comme le frelon aurait-elle gagné en fiabilité ?
son principal point faible depuis son arrivée sur les pistes du championnat ?
Ajouter aux abandons des Goni, Larroquet et Pocheluberry sur ce même rallye,
vous comprendrez vite que de nombreux réticents sur ce concept étaient obligés d'admettre possible cette auto titrée en fin d'année.
Le Gers et Orthez resserreront les classements puisque à nouveau Larroquet emportera sa seconde victoire de la saison en terre gersoise,
tandis que Damien s'imposera chez lui de façon magistrale en Août.

Nicolas Larroquet occupe fragilement la tête du championnat. On pense au déclin de l'homme fort du printemps Jérôme Hélin ,
touché par 2 abandons successifs surtout Orthez
où un élément important du châssis cède, le mal referait-il surface ?
La démonstration de Pocheluberry sur ces terres pendant 2 jours a de quoi inquiéter Nicolas qui admet une évidence :
"...à la régulière, je ne peux plus le suivre, tout juste lui mettre la pression à distance...".

Et les autres ténors ? Cazalet n'espère plus rien après son abandon malheureux à Orthez non sans
avoir prouvé une excellente pointe de vitesse sur tout type de terrain.
Goni touche le fond côté moral après 2 abandons en 2 courses. Un Labourd où il faisait jeu égal avec Larroquet parmi les gros buggys 4 roues le samedi
pour être finalement arrêté par soucis de boite , puis une sortie de route endommageant l'arrière du rivet en début de rallye au Jean de la Fontaine,
rallye qu'il affectionne, rallye au déplacement lointain. Décision irrévocable : saison terminée.
Autre déçu, le tenace Hervé Gaillacq qui ne retrouve pas les sensations de la clio jaune dans la nouvelle auto gracieusement prêtée par BMC.
Saison terminée également car l'auto sera utilisée en championnat endurance.



Deléans, une nouvelle fois, l'homme fort de la région Nord

La ruée vers l'or en plaines et en vallées


Les fameuses Cimes se présentent sur la route des prétendants, tel un monument abrupt.
Les concurrents du challenge 2 roues paraissant bien petits face à cette légende, peu osent s'engager sur cette épreuve.
Le spécialiste Yan de la Noe n'est plus là son proto maison ayant été vendu, nos 3 dartagnans entrent en parc fermé le vendredi soir , test ok à Oloron.
La victoire se gagnera au courage et au calcul. Ce rallye ne peut pas être abordé comme un autre lorsqu'on sait que chaque année
3 à 5 buggys en moyenne sur les dernières saisons 2 roues rentrent classés à Tardets.
Pocheluberry reste sur la dynamique d'Orthez, Hélin a réparé son châssis, sa présence indique qu'il se donne une dernière chance ici pour le titre.
Larroquet a eu un cruel dilemme, un sponsor aime ce rallye, mais le budget de l'équipe beaucoup moins sachant qu'il faudra participer aux 2 dernières manches.
De plus avec le nouveau barème de points et les 2 groupes nord et sud, seule la première place de classe peut lui rapporter de petits points
(4 pour être précis) il a été 2 fois premier et 2 fois second, alors pourquoi prendre le risque pour si peu ?
C'est sans compter sur ces fameux 5 points de participation qui quoiqu'il arrive sont acquis définitivement.
Incompréhension sur la recherche d'économie vis à vis des équipes, ne nous voilons pas la face,
tout est fait pour que le concurrent qui veut un titre soit obligé de participer à toutes les manches (heureusement qu'il n'y en a que 9 cette saison),
bonjour une nouvelle fois pour les budgets, les jours de congés etc..


Sensation du milieu de saison : Lionel Lainé ancien champion du monde raid sur un nouveau rivet moteur moto

Au coude à coude le samedi matin, Larroquet devra abandonner sur ennui mécanique dans la merveilleuse forêt d'Iraty laissant Pocheluberry seul face à lui même.
Damien ne cherchera pas à briller, il sait que seuls les 25 points de la victoire sont importants même sans la manière.
Il accomplira sa tâche avec réussite devant le tomahawk de Jérôme Hélin (deuxième podium de tomahawk sur les Cimes en 2 ans) ,
la troisième place revenant au sympathique Etcheverry sur un phil's bug bougrement efficace même si cela fût
plus de la gestion de l'économie de l'auto sur ces pistes que de l'attaque comme ailleurs.
Au moins, Les Cimes , là haut, c'est différent et cela mérite de le rester pour la diversité d'un championnat.
Dunes et Marais, on prend les mêmes et on recommence avec un scénario inverse des Cimes : abandon de Pocheluberry d'entrée de jeu : moteur OUT !!
Nicolas Larroquet a besoin de points, Hélin encore plus, mais tous deux devront compter sur ce diable de Cazalet.
Le terrain humide du dimanche, les longues spéciales roulantes mettront en évidence le moteur Honda mais surtout l'excellente motricité du fouquet.
Personne ne le reverra, Larroquet termine second, Sansot troisième sur son proto maison prouve qu'avec le Labourd, il fait une excellente saison.
Où est Hélin ? Au fond du classement, un chemin de croix qui sera malgré tout payant puisque second de classe 5 , il marquera 13 points.

La finale royale au plaines et vallées. Pocheluberry a commandé un moteur chez Foucart, prix à payer pour un titre.
Larroquet et Hélin sont également là. Pour brouiller les cartes, Cazalet monte également, le terrain est gras, nous savons que son auto est à l'aise et rapide.
Le quatuor nous offrira sur les 2 jours des temps époustouflants , des temps sortis de nulle part.
A toi, à moi, chacun ayant le plaisir de signer des temps scratchs. Larroquet compte quelques points d'avance,
mais le titre lui échappera s'il un pilote s’intercale entre Damien et lui au final. Hélin doit terminer premier et compter sur l'abandon des 2 sudistes.
La finale sera royale, personne ne se posera de questions, attaque à tout va. Pochelu parti en tête, Cazalet et Larroquet dans son sillage.
Les spéciales du dimanche sont au goût de Cazalet qui remonte, qui remonte, au point d'être quasiment à égalité au départ de la dernière spéciale.
Larroquet n'a qu'une issue pour être titré, que Cazalet dépasse l'Orthézien. Il butera à moins de 2 secondes.
Maximum attaque pour les 2 hommes qui s'étaient mis d'accord pour ne se faire aucun cadeau, le titre doit être mérité et non offert.
L'équipe, le papa de Damien aux anges : le titre change d'adresse, il sera en terre béarnaise pour un an.
Quelles batailles, quelle finale, le plaisir de voir les 4 ténors du championnat terminer le rallye qui plus est.
Vous nous avez enchantés. Merci


Homme fort de cette fin de saison sur fouquet : François Cazalet


En classe 2 roues , 2012 les chiffres :
53 pilotes en 2006, 59 en 2007, 76 en 2008, 72 en 2009 , 70 en 2010 (seconde baisse après 2009), 73 en 2011, 71 en 2012.
Nombre total d'engagés sur 1 saison depuis 2006 : sur les 8 rallyes : 146 en 2006 , 155 en 2007, 174 en 2008 (moyenne 22), 185 en 2009 sur 9 rallyes (moyenne 20) ,
194 en 2010 sur 10 rallyes (moyenne 20), 199 en 2011 sur 11 rallyes (moyenne 18) , 168 en 2012 sur 9 rallyes (moyenne 18).
Malgré un bon chiffre de pilotes, la moyenne n'a pas augmenté malgré 2 rallyes en moins, preuve que ceux-ci courent de moins en moins.

Nombre de pilotes ayant participé à plusieurs rallyes en 2012. Larroquet et Pocheluberry 9 rallyes, 8 pour Hélin, 6 pour Cazalet,
puis 5 hebert, boutet (excellente saison), lainé et Etcheverry.
Larroquet et Pocheluberry vendeurs, le premier ne démarrera pas la saison 2013 à Arzacq.

La bataille à quatre a éclipsé de nombreux pilotes en 2 roues motrices
(sur l'ensemble de la saison, 80 % des podiums en spéciale a été dominé par les 4, sur 104 scratchs :
(30 pour Poc; 28 hélin, 27 Larroquet, 16 cazalet : total impressionnant de 101),
1 pour Goni, 2 pour Deléans).
Ces tops 2 roues nécessitent un budget conséquent mais à les voir régulièrement classés parmi les grosses autos 4 roues bien plus chères :
Que faut-il en penser ? A qui l'investissement paraît le plaus avantageux ??
Par contre en contre partie que doit -on penser de ceux qui s'engagent sur des châssis de plus de 15 ans motorisé par de basiques moteurs txi ?
Non pas qu'à cette question, je cherche une modif sogrenue pour avantager l'ancien et pénaliser tout ce qui est nouveau.
D'accord pour un engagement identique pour tout le monde, mais le TT est la discipline française où il y a le plus d'écart entre les autos
(en asphalte et terre : quasiment que des autos modernes). N'y a t'il pas un moyen de reconnaître ces autos et ces hommes ?:
établir un mini cachier des charges (année du passeport sans grosse modif châssis par rapport à origine, petit moteur, etc..
et établir un résultat final à la fin du rallye ? Une sorte de course dans la course sans changer les points actuels de classement 2 roues championnat de France?
Partager mieux les primes. Imaginer ces personnes qui ne courent que par plaisir, sont aux normes comme une auto récente,
sans rien espérer comme bon classement à part hécatombe d'abandons (et ce quelque soit le niveau du pilote),
et pourtant comme ils sont utiles en tant qu'engagés!


Sensations garanties en 2 roues : les anciens châssis, une reconnaissance future ?



TOP 3 en spéciale sur la saison 2012

1 Damien POCHELUBERRY
fouquet
A6
71
2 Nicolas LARROQUET
rivet
A6
70
3 Jérôme HELIN
caze
A5
58
4 François CAZALET
fouquet
A6
55
5 Arnaud DELEANS
caze
A6
11
6 Pierre SANSOT
proto
A6
10
7 Hervé GAILLACQ
bmc
A6
8
8 Lionel LAINE
rivet
A5
6
9 Nicolas ETCHEVERRY
phil's bug
A6
5
9 Charles BONSEY
mps
A6
5
11 Grégory GONI
rivet
A6
4
12 Sébastien DABBADIE
dababdie
A6
3
13 Christophe MARESSE
caze
A5
1
13 Frédéric CALVO
de la noe
A6
1
13 Laurent LAULHE
caze
A5
1
13 Bruno COET
phil's bug
A6
1
13 Pierre Jean RENOULLEAU
pro pulsion
A6
1

Autre point surprenant : quasiment tous les podiums en spéciale ont été monopolisés par des pilotes du Sud Ouest (293 sur 314 possibles).
Difficile saison pour les nordistes cantonnés au rôle de spectateurs à distance :
2013 les chefs de file Coet, Deléans, Hébert , pourquoi pas des nouveaux devront prouver que l'histoire ne se répète pas.

Arrivée toujours agréable de nouveaux pilotes , record en 2012 (Bidart, Marroyer, Vassard, Ravat, Poret,
Massonde, Lacroix, Issad, Candalo, Ducamp, Cauhape, Erandonea): Tous, tous sur petites voire anciennes autos : tiens, tiens là l'histoire se répète …..
preuve supplémentaire que les premiers tours de roue en tout terrain se font grâce à cette catégorie
(sans oublier les 4x4 qui attirent également des nouveaux venus en rallye).

Pour 2013, toujours le projet de création d'une nouvelle classe 1600 de la part du groupe de travail qui cherche à dynamiser le tout terrain
grâce à des mesures plus attractives pour de nouveaux licenciés
De toutes les idées et rumeurs entendues ça et là : Dans quelles conditions ? Moteur de série imposé plombé, freinage de série, etc..
Ou tout est libre, préparation moteur, boite séquentielle, amortisseurs, etc...?

La conclusion est simple, les pilotes de cette classe pour la très grande majorité ont un budget riquiqui, beaucoup courent sur des autos de plus de 15- 20 ans,
certaines autos sorties ont été restaurées après de longs mois ou années.
Certains absents en 2012 pour raison investissement de mises aux normes (casques, hans, roues de secours) devraient repartir en 2013,
preuve positive pour un retour en force des 2 roues motrices sur les rallyes du championnat .

Heureusement qu'il y a le super rallye pour avoir une seconde chance si abandon rapide.
Que cette règle continue encore longtemps surtout pour les petits budgets qui courent au coup par coup




Stéphane Boutet a énormément fait évolué son caze grâce à l'équipe Clévenot. Saison réussie, mieux en 2013 ?

Véhicules 4x4 de série et améliorées

 


champion de France 2012 : Dominique Bastouilh

Confirmation de réussite pour le groupe de travail … Festival des camionnettes en 2012

En voilà une idée qui n’a pas tardé à montrer son efficacité. Partant du fait que sur certains rallyes, les pilotes en 4x4
avaient trop souvent des temps forfaitaires dus à des blocages,
la décision fût prise en 2009 de les faire courir ensemble en ouverture des buggys. Plusieurs avantages, les spectateurs sont présents,
on reconnaît par cet intérêt que les rallyes TT sont à l’origine des courses de véhicules 4x4 (jeeps)
Enfin nombreux dans le Sud Ouest, la fin de saison a montré que de nouveaux pilotes ont répondu présents et paraissent motivés à l’avenir.
En 2010 : record avec 42 pilotes, en 2011 : 45 pilotes (si l'on compte les licences des autos ouvreuses Dru, Brandi, Morin).
Quasiment autant en 2012. Du positif, pourvu que ça dure !!


Le championnat 2012 des véhicules de série (T2) et améliorés (T1B) a été de toute beauté.
Les voyants sont au vert dans cette catégorie, la seule à voir ses effectifs stagner mais un nombre moyens d'engagés en augmentation
sur la saison compensant le net recul des buggys.
Suite à quelques soucis dans certains rallyes en 2011, décision a été prise d'augmenter le temps entre le passage du dernier 4x4 et du premier buggy
(éviter certaines attentes des buggys vécues en 2011),
20 minutes parfois plus si un 4x4 arrêté en piste ou spéciale longue comme au dunes et marais entre les 2 groupes,
cela parait bien long, certains spectateurs allant même jusqu'à organiser de se psoter en spéciale pendant la coupure.
Timing de plus en plus difficiles à tenir pour les organisateurs surtout mis en évidence l'été si les concurrents doivent être lancés toutes les 2 minutes
(80 engagés cela passe, si le nombre doit monter à 100 avec des départs toutes les 2 minutes ?).
Il se dit que des solutions sont à l'étude avec le seul but de continuer quoiqu'il arrive à laisser les 4x4 partir ensemble,
idée soulevée peut être au milieu des buggys afin de n'avoir plus 2 courses dans la course mais une seule bien plus facile à gérer ?

Pour la troisième année consécutive, il a fallu attendre la toute dernière spéciale du championnat pour connaitre le nom du nouveau champion de France.
Nouveau est bien le bon adjectif puisque Dominique Bastouilh emporte le trophée pour la première fois de sa carrière,
nouveau pour son challenger médaille d'argent au cou puisque Benoit Bertrand disputait sa première saison en rallyes tout terrain français.


On ne s'amuse pas en 4x4 : un nouveau venu dans la discipline Gourbeuil

Olala !... Quelle attaque !!!

5 pilotes avaient décidé de faire un championnat quasi complet. Exit le double champion de France 2010 et 2011 Christophe Cournil,
qui promis cette saison désirait courir au coup par coup (3-4 rallyes au programme).
Le nouvel homme fort annoncé de la saison est celui qui avait terminé 2011 par une victoire amplement mérité et qui avait fait sensation :
Franck Olaizola sur une jeep survitaminée. Mais c'est sans complexe, que le premier tiers du championnat est dominé par le Nissan de Dominique Bastouilh.
Victoires à Arzacq, Gatinais et JDF. Olaizola reste en embuscade, il accumule les secondes places contré chez lui par Christophe Cournil,
décidément toujours aussi efficace dès le départ d'une épreuve pris. Le niveau de pilotage va crescendo depuis quelques années,
les autos emmènent de puissants moteurs, la bataille est présente sur chaque épreuve avec son lot d'abandons car les limites de pilotage
sont parfois dépassées voire des autos contraintes à des passages en spéciales à fond ;


On ne s'amuse plus dans ce trophée, tant mieux pour le spectacle.


Bastouilh est un pilote expérimenté, les aléas de 2011 sont encore bien présents lui qui occupait à mi saison la tête du championnat.
Les secrets de la réussite : la chance, vitesse et attaque, préparation minutieuse d'un rallye mais ce qui compte le plus,
c’est d'avoir confiance en la fiabilité de son auto. Bien lui en pris de prendre du recul fin 2011 afin de solutionner ses problèmes de boite de vitesses.

Justement ce mal trouve une nouvelle proie en 2012 en s'installant dans la mécanique de la jeep orange du basque pour enrayer sa marche en avant.
Décidément, l'histoire se répète, seul le nom change.
De quoi donner des idées chez les autres. Daigneau, très présent ces dernières années, débute le championnat avec de claires intentions:
récolter de gros points en terminant premier T2 et pourquoi pas espérer un déchet chez les T1B partis en trombe.
Malheureusement de nouveaux compétiteurs en T2 montrent le museau de leurs autos : les cantalous Barres et Bertrand sur mitsubishi.
Le premier est connu pour ses perfs en rallyes techniques (cantal, cimes), le second débarque sans bruit inconnu de la plupart des passionnés de TT.
Inexpérimenté en rallye, malgré une erreur de jeunesse sur son premier rallye (pointage en avance de plus de 10 minutes entraînant une pénalité identique,
il apprend vite, n'abandonne pas, ne sur-pilote pas et se rapproche en 2 rallyes des ténors de la catégorie.
De quoi surprendre pour cette acclimatation aussi rapide. Néanmoins réguliers et classés dans les premiers de groupe,
les 2 pilotes de véhicules de série gardent toujours un œil sur les 2 lièvres en T1B partis tambours battants.


Belle photo de Taillandou au Labourd

L'été apportera son lot de surprises et de rebondissements. Cette période où un soleil de plomb peut laisser place en soirée
à un violent orage en terre du Sud Ouest, les aléas de la course seront elles aussi aussi changeantes que le temps.
Épidémie d'abandons pour Olaizola (transfert, boite), rien ne va plus, le sourire a changé de camps.
Pour autant on ne le retrouve pas chez le toulousain mal récompensé sur certains fins de rallyes.
Des points s'envolent, par perdus pour tout le monde. La meute n'est pas loin, emmené par le surprenant rookie.
Benoît Bertrand est en train de se faire un nom dans le milieu des 4x4 , il est inquiétant d'une part, il reste régulier, peu de pilotes
ou pas de pilote pour le contrer à la régulière sur 2 jours de course dans son groupe, ce qui lui assure de gros points dans son panier.
Il est un visage qui s'emplit de sourire, Xavier Chaux. Nouvelle caisse , nouvelle Jeep et la satisfaction de vaincre.
Malchanceux en début de saison, la roue tourne, ou plutôt ses 4 roues tournent plus vite que celles montées sur les autres autos
car en l'espace de 4 rallyes, il montera 3 fois sur la plus haute marche du podium. Physique de rugby, son pilotage est à l'image de ce sport :
pas de question à se poser, l'adversaire, je le respecte mais je ne le crains pas.


Plus petite auto du plateau : le vitara de Denis Bossy

Comment se passera cette fin de saison ? Olaizola désappointé jette l'éponge après un nouvel abandon à Orthez
alors qu'il était une nouvelle fois en tête, trop c'est trop pour le basque. Bastouilh gère aux Cimes, ou plutôt limite la casse,
Bertrand se rapproche inexorablement. Une nouvelle fois, le tête de ce pilote est bien faite car ce rallye au combien particulier
sera abordé de la même manière : humilité, sagesse, sang froid, finir un rallye bien classé sans automatiquement marquer les esprits par une attaque hors limite
(combien de pilotes fougueux en TT pourraient s'en inspirer). Il comprend vite ce jeune.
Autre jeune, féminine , du Cantal également pour une seconde place qui doit ravir le papa Andrieu :
bravo Marion, dommage de ne pas la voir aussi souvent engagée en championnat.

Le championnat région Sud est terminé, à la surprise générale, Bertrand pointe en tête du championnat , mais un décompte sauve Bastouilh.
Qu'à cela ne tienne, les 2 ne se lâcheront plus jusqu'au plaines et vallées.
Les pronostics vont bon train, le terrain rendue humide par des pluies mi novembre, donnent le pilote du mitsubishi gagnant.
24 4x4 présents sur la finale, du jamais vue de puis bien longtemps. L'histoire 2011 se répète , retour d'olaizola,
retour couronné d'or puisqu'en tête de la première à la dernière spéciale. Derrière, assurant les gros points, Bastouilh ne laisse rien au hasard,
l'auto va bien, le titre , il ne veut pas le cueillir mur, il veut aller le chercher sans rien regretter quant à l'issue du week-end.
Aspiré par les performances de la jeep, il se retrouve bien vite second des 4x4. Bertrand doit impérativement terminer devant le toulousain.
Mission impossible car le challenge cette fois-ci sera hors de portée du pilote.
Une faute , l'unique de la saison (tonneau)??, dans le dernier virage du rallye , la ligne d'arrivée sera quand même franchie sous les applaudissements.


Vraiment la saison des 4x4 a été haletante, mais que vont-ils concocter pour 2013 ? Hâte de les revoir tous rouler.


Marion Andrieu, pilote plein d'avenir sur l'un des 2 sublimes Isuzu

Renouvellement en 4x4 cette saison : plusieurs pilotes de buggys envisagent de changer de catégorie. Rouler en camionette n'est plus ringard
2012 a vu de nombreux nouveaux pilotes s'y essayer : Harichoury et Thomas sur la jeep prêtée par Toulou, Ermano sur Lada, Bossy sur Vitara,
Gourbeuil et Uberti sur Nissan, et bien entendu le vice champion de France Bertrand sur Mitsubishi. Plus les retours de Miramon, Truant, Coudry, Brandi.
2013 retours annoncés de Darracq, Gachassin, Chopin, un nouveau pilote en Lada, + d'autres à n'en pas douter.


Benoit Bertrand venu dans la discipline avec réussite


Et si on parlait des personnes que j'ai trop souvent oubliées?


4 titres décernés cette saison , 3 pour Vincent Poincelet, Dominique Bastouilh et Damien Pocheluberry; nos trois compères couronnés ont remercié leur assistance,
leurs sponsors, mais également leur guide, leur bâton de pélerin, je veux bien sûr parler leur copilote.

Trop souvent laissés sur la touche médiatiquement , fort heureusement jamais oublié par notre speaker officiel Daniel Lemarié et l'équipe vidéo de MPV Race en les intervievant,
leur tâche parait ingrate car peu spectaculaire, mais certains pilotes ne se cachent pas pour vanter leur mérite.
Aussi depuis quelques saisons , un titre leur est décerné, non pas au plus méritant(e) car il y aurait beaucoup d'exéquos,
mais plutôt attribué selon les points gagnés sur une saison grâce aux classements de leur pilote.
En 2012, Guillaume Buisson, copilote d' Alain Pierrine depuis cette saison vient d'être couronné roi des copilotes.
Il est à noter qu'Alain Pierrine sacre 4 fois à la suite son copilote, champion de France.
Les spectateurs apprécient le spectacle en course des pilotes, ce que certains oublient, c'est tout le travail en amont des personnes assises dans le bacquet de droite
passant plusieurs heures à rédiger l'intégralité des spéciales avec des notes personnelles que seul le pilote comprendra. La confiance de celui-ci envers son copilote est primordiale en rallye.
Amis spectateurs, jetez un coup d'oeil sur certains d'entres eux au passage des autos (surtout les premiers),
fini des les voir gesticuler avec leur mains pour annonces les virages ou les lignes droites (comme dans les années 90), fini de voir la main droite accrochée à la portière,
les notes sont lancées telle une partition de musique, le top être dans le bon tempo de façon à pouvoir anticiper l'obstacle sans perdre trop de temps.
Travail fastidieux et courageux en occupant la place de droite où vous n'êtes maître de rien en cas de sortie de route.
Lors d'une conversation avec un certain Patrice Couillet sur les copilotes, il avouait qu'un bon copilote qui annonce les notes,
c'est 2 secondes de gagnées au kilomètre surtout si l'on ne connait pas par coeur les spéciales.
Bernadette Carsoulle, 3 fois championne de France a mis un terme à sa carrière de sport auto, mais sur chaque manche,
elle a sillonné l'ensemble des spéciales monter en main, un réfflexe de copilote.

Certains futurs pilotes préfèrent débuter en tout terrain par ce poste au combien instructif, il n'est pas rare de voir des jeunes passionnés se lancer dans le bain,
l'avantage pour être copilote, l'âge : minimum 16 ans. La richesse de ce poste c'est que sans être propriétaire d'une auto,
on peut connaitre de sacrés sensations, sur une saison, un copilote peut monter sur des autos variées, rencontrer des personnes à chaque fois différentes,
un rôle sans aucun doute beaucoup plus gratifiant et plaisant que certains d'entre nous au bord des pistes ne nous imaginons.
Alors banco pour les plus motivés...
Rares sont ceux qui regrettent cette expérience souvent inoubliable, le virus du tout terrain s'attrappe souvent à droite.....


Copilote : on en prend plein les yeux