Résumé
dans les différents groupes
Classe 2 roues motrices
Un
titre en Poche, un !!
L'orthézien Damien Pocheluberry au sommet
L'ombre de Vincent Poincelet champion de France 2012 parmi les ténors
plane. Tout porte à croire qu'elle planera sur la classe 2 roues motrices
pour longtemps.
Il a été le premier à faire le choix d'une auto moderne,
boite séquentielle, gros moteur Honda.
Non seulement il a fait des émules puisque plusieurs jeunes ont imité
Vincent en investissant dans du matériel de pointe ces dernières
années,
mais voilà que son ancienne auto vient d'être couronnée
pour la troisième fois champion de France du challenge 2 roues motrices ;
la première pour le jeune orthézien Damien Pocheluberry aux
manettes de ce fouquet magique.
La partie se joue à
quatre
Lors des vérifications techniques d'Arzacq 2012, Nicolas Larroquet
fraîchement titré sur son rivet au numéro fétiche
101
était le candidat légitime à sa propre succession.
Travailleurs assidus et fins metteurs au point, les 2 frères connaissent
l'adversité qui s'organise petit à petit.
Ils avaient bien eu De la Noe pour leur donner du fil à retordre en
2011, ils savent très bien que 2012 le combat sera plus rude.
Le vice champion 2011 ayant vendu, les chasseurs de titre comme Cazalet, Pocheluberry,
Hélin,
Goni enfin décidé à courir plus souvent (raison d'un
championnat réduit à 9 manches ?) ;
tous ont pour objectif : vaincre le plus souvent possible avec une idée
dans la tête de couronne. Ajouter à cela , la nouvelle BMC pilotée
par Gaillacq,
ce championnat promet d'âpres batailles.
Le début de saison tient toutes ses promesses, le niveau entre les
ténors de la classe s'équilibre, le niveau monte.
Le tiers de la saison laisse supposer un duel à trois. Larroquet, Hélin
et Pocheluberry.
Cazalet parti sur les chapeaux de roues chez lui à Arzacq en dominant
à la régulière tous ses adversaires voit filer les 3
compères
: impasse au labourd et JDF. 2 rallyes en moins, le titre est déjà
perdu. Petit résumé des vainqueurs :
Domination à Arzacq pour François, Labourd pour Nicolas, victoire
au gatinais pour Hélin.
Image superbe d'une spéciale de nuit au plaine et vallée
Un moteur de moto en tête du championnat
Puis vint la nouvelle victoire pour le tomahawk jaune du bordelais au Jean
de la Fontaine : Mais que se passe t'il ?
Un moteur de moto en tête du championnat ?
Rien ne va plus dans les paddocks du tout terrain, cette auto au son si particulier,
vif comme le frelon aurait-elle gagné en fiabilité ?
son principal point faible depuis son arrivée sur les pistes du championnat
?
Ajouter aux abandons des Goni, Larroquet et Pocheluberry sur ce même
rallye,
vous comprendrez vite que de nombreux réticents sur ce concept étaient
obligés d'admettre possible cette auto titrée en fin d'année.
Le Gers et Orthez resserreront les classements puisque à nouveau Larroquet
emportera sa seconde victoire de la saison en terre gersoise,
tandis que Damien s'imposera chez lui de façon magistrale en Août.
Nicolas Larroquet occupe fragilement la tête du championnat. On pense
au déclin de l'homme fort du printemps Jérôme Hélin
,
touché par 2 abandons successifs surtout Orthez
où un élément important du châssis cède,
le mal referait-il surface ?
La démonstration de Pocheluberry sur ces terres pendant 2 jours a de
quoi inquiéter Nicolas qui admet une évidence :
"...à la régulière, je ne peux plus le suivre,
tout juste lui mettre la pression à distance...".
Et les autres ténors ? Cazalet n'espère plus rien après
son abandon malheureux à Orthez non sans
avoir prouvé une excellente pointe de vitesse sur tout type de terrain.
Goni touche le fond côté moral après 2 abandons en 2 courses.
Un Labourd où il faisait jeu égal avec Larroquet parmi les gros
buggys 4 roues le samedi
pour être finalement arrêté par soucis de boite , puis
une sortie de route endommageant l'arrière du rivet en début
de rallye au Jean de la Fontaine,
rallye qu'il affectionne, rallye au déplacement lointain. Décision
irrévocable : saison terminée.
Autre déçu, le tenace Hervé Gaillacq qui ne retrouve
pas les sensations de la clio jaune dans la nouvelle auto gracieusement prêtée
par BMC.
Saison terminée également car l'auto sera utilisée en
championnat endurance.
Deléans, une nouvelle fois, l'homme fort de la région
Nord
La ruée vers l'or en
plaines et en vallées
Les fameuses Cimes se présentent sur la route des prétendants,
tel un monument abrupt.
Les concurrents du challenge 2 roues paraissant bien petits face à
cette légende, peu osent s'engager sur cette épreuve.
Le spécialiste Yan de la Noe n'est plus là son proto maison
ayant été vendu, nos 3 dartagnans entrent en parc fermé
le vendredi soir , test ok à Oloron.
La victoire se gagnera au courage et au calcul. Ce rallye ne peut pas être
abordé comme un autre lorsqu'on sait que chaque année
3 à 5 buggys en moyenne sur les dernières saisons 2 roues rentrent
classés à Tardets.
Pocheluberry reste sur la dynamique d'Orthez, Hélin a réparé
son châssis, sa présence indique qu'il se donne une dernière
chance ici pour le titre.
Larroquet a eu un cruel dilemme, un sponsor aime ce rallye, mais le budget
de l'équipe beaucoup moins sachant qu'il faudra participer aux 2 dernières
manches.
De plus avec le nouveau barème de points et les 2 groupes nord et sud,
seule la première place de classe peut lui rapporter de petits points
(4 pour être précis) il a été 2 fois premier et
2 fois second, alors pourquoi prendre le risque pour si peu ?
C'est sans compter sur ces fameux 5 points de participation qui quoiqu'il
arrive sont acquis définitivement.
Incompréhension sur la recherche d'économie vis à vis
des équipes, ne nous voilons pas la face,
tout est fait pour que le concurrent qui veut un titre soit obligé
de participer à toutes les manches (heureusement qu'il n'y en a que
9 cette saison),
bonjour une nouvelle fois pour les budgets, les jours de congés etc..
Sensation du milieu de saison : Lionel Lainé ancien
champion du monde raid sur un nouveau rivet moteur moto
Au coude à coude le samedi matin, Larroquet devra abandonner sur ennui
mécanique dans la merveilleuse forêt d'Iraty laissant Pocheluberry
seul face à lui même.
Damien ne cherchera pas à briller, il sait que seuls les 25 points
de la victoire sont importants même sans la manière.
Il accomplira sa tâche avec réussite devant le tomahawk de Jérôme
Hélin (deuxième podium de tomahawk sur les Cimes en 2 ans) ,
la troisième place revenant au sympathique Etcheverry sur un phil's
bug bougrement efficace même si cela fût
plus de la gestion de l'économie de l'auto sur ces pistes que de l'attaque
comme ailleurs.
Au moins, Les Cimes , là haut, c'est différent et cela mérite
de le rester pour la diversité d'un championnat.
Dunes et Marais, on prend les mêmes et on recommence avec un scénario
inverse des Cimes : abandon de Pocheluberry d'entrée de jeu : moteur
OUT !!
Nicolas Larroquet a besoin de points, Hélin encore plus, mais tous
deux devront compter sur ce diable de Cazalet.
Le terrain humide du dimanche, les longues spéciales roulantes mettront
en évidence le moteur Honda mais surtout l'excellente motricité
du fouquet.
Personne ne le reverra, Larroquet termine second, Sansot troisième
sur son proto maison prouve qu'avec le Labourd, il fait une excellente saison.
Où est Hélin ? Au fond du classement, un chemin de croix qui
sera malgré tout payant puisque second de classe 5 , il marquera 13
points.
La finale royale au plaines et vallées. Pocheluberry a commandé
un moteur chez Foucart, prix à payer pour un titre.
Larroquet et Hélin sont également là. Pour brouiller
les cartes, Cazalet monte également, le terrain est gras, nous savons
que son auto est à l'aise et rapide.
Le quatuor nous offrira sur les 2 jours des temps époustouflants ,
des temps sortis de nulle part.
A toi, à moi, chacun ayant le plaisir de signer des temps scratchs.
Larroquet compte quelques points d'avance,
mais le titre lui échappera s'il un pilote s’intercale entre
Damien et lui au final. Hélin doit terminer premier et compter sur
l'abandon des 2 sudistes.
La finale sera royale, personne ne se posera de questions, attaque à
tout va. Pochelu parti en tête, Cazalet et Larroquet dans son sillage.
Les spéciales du dimanche sont au goût de Cazalet qui remonte,
qui remonte, au point d'être quasiment à égalité
au départ de la dernière spéciale.
Larroquet n'a qu'une issue pour être titré, que Cazalet dépasse
l'Orthézien. Il butera à moins de 2 secondes.
Maximum attaque pour les 2 hommes qui s'étaient mis d'accord pour ne
se faire aucun cadeau, le titre doit être mérité et non
offert.
L'équipe, le papa de Damien aux anges : le titre change d'adresse,
il sera en terre béarnaise pour un an.
Quelles batailles, quelle finale, le plaisir de voir les 4 ténors du
championnat terminer le rallye qui plus est.
Vous nous avez enchantés. Merci
Homme fort de cette fin de saison sur fouquet : François
Cazalet
En classe 2 roues , 2012 les chiffres :
53 pilotes en 2006, 59 en 2007, 76 en 2008, 72 en 2009 , 70 en 2010 (seconde
baisse après 2009), 73 en 2011, 71 en 2012.
Nombre total d'engagés sur 1 saison depuis 2006 : sur les 8 rallyes
: 146 en 2006 , 155 en 2007, 174 en 2008 (moyenne 22), 185 en 2009 sur 9 rallyes
(moyenne 20) ,
194 en 2010 sur 10 rallyes (moyenne 20), 199 en 2011 sur 11 rallyes (moyenne
18) , 168 en 2012 sur 9 rallyes (moyenne 18).
Malgré un bon chiffre de pilotes, la moyenne n'a pas augmenté
malgré 2 rallyes en moins, preuve que ceux-ci courent de moins en moins.
Nombre de pilotes ayant participé à plusieurs rallyes en 2012.
Larroquet et Pocheluberry 9 rallyes, 8 pour Hélin, 6 pour Cazalet,
puis 5 hebert, boutet (excellente saison), lainé et Etcheverry.
Larroquet et Pocheluberry vendeurs, le premier ne démarrera pas la
saison 2013 à Arzacq.
La bataille à quatre a éclipsé de nombreux pilotes en
2 roues motrices
(sur l'ensemble de la saison, 80 % des podiums en spéciale a été
dominé par les 4, sur 104 scratchs :
(30 pour Poc; 28 hélin, 27 Larroquet, 16 cazalet : total impressionnant
de 101),
1 pour Goni, 2 pour Deléans).
Ces tops 2 roues nécessitent un budget conséquent mais à
les voir régulièrement classés parmi les grosses autos
4 roues bien plus chères :
Que faut-il en penser ? A qui l'investissement paraît le plaus
avantageux ??
Par contre en contre partie que doit -on penser de ceux qui s'engagent sur
des châssis de plus de 15 ans motorisé par de basiques moteurs
txi ?
Non pas qu'à cette question, je cherche une modif sogrenue pour avantager
l'ancien et pénaliser tout ce qui est nouveau.
D'accord pour un engagement identique pour tout le monde, mais le TT est la
discipline française où il y a le plus d'écart entre
les autos
(en asphalte et terre : quasiment que des autos modernes). N'y a t'il
pas un moyen de reconnaître ces autos et ces hommes ?:
établir un mini cachier des charges (année du passeport sans
grosse modif châssis par rapport à origine, petit moteur, etc..
et établir un résultat final à la fin du rallye ?
Une sorte de course dans la course sans changer les points actuels de classement
2 roues championnat de France?
Partager mieux les primes. Imaginer ces personnes qui ne courent que par plaisir,
sont aux normes comme une auto récente,
sans rien espérer comme bon classement à part hécatombe
d'abandons (et ce quelque soit le niveau du pilote),
et pourtant comme ils sont utiles en tant qu'engagés!
Sensations garanties en 2 roues : les anciens châssis,
une reconnaissance future ?
TOP 3 en spéciale sur la saison 2012
1 | Damien | POCHELUBERRY | fouquet |
A6 |
71 |
2 | Nicolas | LARROQUET | rivet |
A6 |
70 |
3 | Jérôme | HELIN | caze |
A5 |
58 |
4 | François | CAZALET | fouquet |
A6 |
55 |
5 | Arnaud | DELEANS | caze |
A6 |
11 |
6 | Pierre | SANSOT | proto |
A6 |
10 |
7 | Hervé | GAILLACQ | bmc |
A6 |
8 |
8 | Lionel | LAINE | rivet |
A5 |
6 |
9 | Nicolas | ETCHEVERRY | phil's
bug |
A6 |
5 |
9 | Charles | BONSEY | mps |
A6 |
5 |
11 | Grégory | GONI | rivet |
A6 |
4 |
12 | Sébastien | DABBADIE | dababdie |
A6 |
3 |
13 | Christophe | MARESSE | caze |
A5 |
1 |
13 | Frédéric | CALVO | de
la noe |
A6 |
1 |
13 | Laurent | LAULHE | caze |
A5 |
1 |
13 | Bruno | COET | phil's
bug |
A6 |
1 |
13 | Pierre Jean | RENOULLEAU | pro
pulsion |
A6 |
1 |
Autre point surprenant : quasiment tous les podiums en spéciale
ont été monopolisés par des pilotes du Sud Ouest (293
sur 314 possibles).
Difficile saison pour les nordistes cantonnés au rôle de spectateurs
à distance :
2013 les chefs de file Coet, Deléans, Hébert , pourquoi pas
des nouveaux devront prouver que l'histoire ne se répète pas.
Arrivée toujours agréable de nouveaux pilotes , record en 2012
(Bidart, Marroyer, Vassard, Ravat, Poret,
Massonde, Lacroix, Issad, Candalo, Ducamp, Cauhape, Erandonea): Tous, tous
sur petites voire anciennes autos : tiens, tiens là l'histoire
se répète …..
preuve supplémentaire que les premiers tours de roue en tout terrain
se font grâce à cette catégorie
(sans oublier les 4x4 qui attirent également des nouveaux venus en
rallye).
Pour 2013, toujours le projet de création d'une nouvelle classe 1600
de la part du groupe de travail qui cherche à dynamiser le tout terrain
grâce à des mesures plus attractives pour de nouveaux licenciés
De toutes les idées et rumeurs entendues ça et là : Dans
quelles conditions ? Moteur de série imposé plombé, freinage
de série, etc..
Ou tout est libre, préparation moteur, boite séquentielle, amortisseurs,
etc...?
La conclusion est simple, les pilotes de cette classe pour la très
grande majorité ont un budget riquiqui, beaucoup courent sur des autos
de plus de 15- 20 ans,
certaines autos sorties ont été restaurées après
de longs mois ou années.
Certains absents en 2012 pour raison investissement de mises aux normes (casques,
hans, roues de secours) devraient repartir en 2013,
preuve positive pour un retour en force des 2 roues motrices sur les rallyes
du championnat .
Heureusement
qu'il y a le super rallye pour avoir une seconde chance si abandon rapide.
Que cette règle continue encore longtemps surtout pour les petits budgets
qui courent au coup par coup
Stéphane Boutet a énormément
fait évolué son caze grâce à l'équipe Clévenot.
Saison réussie, mieux en 2013 ?
Véhicules 4x4 de série et améliorées
champion de France 2012 : Dominique Bastouilh
Confirmation
de réussite pour le groupe de travail … Festival
des camionnettes en 2012
En voilà une idée qui n’a pas tardé à montrer
son efficacité. Partant du fait que sur certains rallyes, les pilotes
en 4x4
avaient trop souvent des temps forfaitaires dus à des blocages,
la décision fût prise en 2009 de les faire courir ensemble en
ouverture des buggys. Plusieurs avantages, les spectateurs sont présents,
on reconnaît par cet intérêt que les rallyes TT sont à
l’origine des courses de véhicules 4x4 (jeeps)
Enfin nombreux dans le Sud Ouest, la fin de saison a montré que de
nouveaux pilotes ont répondu présents et paraissent motivés
à l’avenir.
En 2010 : record avec 42 pilotes, en 2011 : 45 pilotes (si l'on compte les
licences des autos ouvreuses Dru, Brandi, Morin).
Quasiment autant en 2012. Du positif, pourvu que ça dure !!
Le championnat 2012 des véhicules de série (T2) et améliorés
(T1B) a été de toute beauté.
Les voyants sont au vert dans cette catégorie, la seule à voir
ses effectifs stagner mais un nombre moyens d'engagés en augmentation
sur la saison compensant le net recul des buggys.
Suite à quelques soucis dans certains rallyes en 2011, décision
a été prise d'augmenter le temps entre le passage du dernier
4x4 et du premier buggy
(éviter certaines attentes des buggys vécues en 2011),
20 minutes parfois plus si un 4x4 arrêté en piste ou spéciale
longue comme au dunes et marais entre les 2 groupes,
cela parait bien long, certains spectateurs allant même jusqu'à
organiser de se psoter en spéciale pendant la coupure.
Timing de plus en plus difficiles à tenir pour les organisateurs surtout
mis en évidence l'été si les concurrents doivent être
lancés toutes les 2 minutes
(80 engagés cela passe, si le nombre doit monter à 100 avec
des départs toutes les 2 minutes ?).
Il se dit que des solutions sont à l'étude avec le seul but
de continuer quoiqu'il arrive à laisser les 4x4 partir ensemble,
idée soulevée peut être au milieu des
buggys afin de n'avoir plus 2 courses dans la course mais une seule bien plus
facile à gérer ?
Pour la troisième
année consécutive, il a fallu attendre la toute dernière
spéciale du championnat pour connaitre le nom du nouveau champion de
France.
Nouveau est bien le bon adjectif puisque Dominique Bastouilh emporte le trophée
pour la première fois de sa carrière,
nouveau pour son challenger médaille d'argent au cou puisque Benoit
Bertrand disputait sa première saison en rallyes tout terrain français.
On ne s'amuse pas en 4x4 : un nouveau venu dans la discipline
Gourbeuil
Olala !... Quelle attaque !!!
5 pilotes avaient décidé de faire un championnat quasi complet.
Exit le double champion de France 2010 et 2011 Christophe Cournil,
qui promis cette saison désirait courir au coup par coup (3-4 rallyes
au programme).
Le nouvel homme fort annoncé de la saison est celui qui avait terminé
2011 par une victoire amplement mérité et qui avait fait sensation
:
Franck Olaizola sur une jeep survitaminée. Mais c'est sans complexe,
que le premier tiers du championnat est dominé par le Nissan de Dominique
Bastouilh.
Victoires à Arzacq, Gatinais et JDF. Olaizola reste en embuscade, il
accumule les secondes places contré chez lui par Christophe Cournil,
décidément toujours aussi efficace dès le départ
d'une épreuve pris. Le niveau de pilotage va crescendo depuis quelques
années,
les autos emmènent de puissants moteurs, la bataille est présente
sur chaque épreuve avec son lot d'abandons car les limites de pilotage
sont parfois dépassées voire des autos contraintes à
des passages en spéciales à fond ;
On ne s'amuse plus dans ce trophée,
tant mieux pour le spectacle.
Bastouilh est un pilote expérimenté, les aléas de 2011
sont encore bien présents lui qui occupait à mi saison la tête
du championnat.
Les secrets de la réussite : la chance, vitesse et attaque, préparation
minutieuse d'un rallye mais ce qui compte le plus,
c’est d'avoir confiance en la fiabilité de son auto. Bien lui
en pris de prendre du recul fin 2011 afin de solutionner ses problèmes
de boite de vitesses.
Justement ce mal trouve une nouvelle proie en 2012 en s'installant dans la
mécanique de la jeep orange du basque pour enrayer sa marche en avant.
Décidément, l'histoire se répète, seul le nom
change.
De quoi donner des idées chez les autres. Daigneau, très présent
ces dernières années, débute le championnat avec de claires
intentions:
récolter de gros points en terminant premier T2 et pourquoi pas espérer
un déchet chez les T1B partis en trombe.
Malheureusement de nouveaux compétiteurs en T2 montrent le museau de
leurs autos : les cantalous Barres et Bertrand sur mitsubishi.
Le premier est connu pour ses perfs en rallyes techniques (cantal, cimes),
le second débarque sans bruit inconnu de la plupart des passionnés
de TT.
Inexpérimenté en rallye, malgré une erreur de jeunesse
sur son premier rallye (pointage en avance de plus de 10 minutes entraînant
une pénalité identique,
il apprend vite, n'abandonne pas, ne sur-pilote pas et se rapproche en 2 rallyes
des ténors de la catégorie.
De quoi surprendre pour cette acclimatation aussi rapide. Néanmoins
réguliers et classés dans les premiers de groupe,
les 2 pilotes de véhicules de série gardent toujours un œil
sur les 2 lièvres en T1B partis tambours battants.
Belle photo de Taillandou au Labourd
L'été apportera son lot de surprises et de rebondissements.
Cette période où un soleil de plomb peut laisser place en soirée
à un violent orage en terre du Sud Ouest, les aléas de la course
seront elles aussi aussi changeantes que le temps.
Épidémie d'abandons pour Olaizola (transfert, boite), rien ne
va plus, le sourire a changé de camps.
Pour autant on ne le retrouve pas chez le toulousain mal récompensé
sur certains fins de rallyes.
Des points s'envolent, par perdus pour tout le monde. La meute n'est pas loin,
emmené par le surprenant rookie.
Benoît Bertrand est en train de se faire un nom dans le milieu des 4x4
, il est inquiétant d'une part, il reste régulier, peu de pilotes
ou pas de pilote pour le contrer à la régulière sur 2
jours de course dans son groupe, ce qui lui assure de gros points dans son
panier.
Il est un visage qui s'emplit de sourire, Xavier Chaux. Nouvelle caisse ,
nouvelle Jeep et la satisfaction de vaincre.
Malchanceux en début de saison, la roue tourne, ou plutôt ses
4 roues tournent plus vite que celles montées sur les autres autos
car en l'espace de 4 rallyes, il montera 3 fois sur la plus haute marche du
podium. Physique de rugby, son pilotage est à l'image de ce sport :
pas de question à se poser, l'adversaire, je le respecte mais je ne
le crains pas.
Plus petite auto du plateau : le vitara de Denis Bossy
Comment se passera cette fin de saison ? Olaizola désappointé
jette l'éponge après un nouvel abandon à Orthez
alors qu'il était une nouvelle fois en tête, trop c'est trop
pour le basque. Bastouilh gère aux Cimes, ou plutôt limite la
casse,
Bertrand se rapproche inexorablement. Une nouvelle fois, le tête de
ce pilote est bien faite car ce rallye au combien particulier
sera abordé de la même manière : humilité, sagesse,
sang froid, finir un rallye bien classé sans automatiquement marquer
les esprits par une attaque hors limite
(combien de pilotes fougueux en TT pourraient s'en inspirer). Il comprend
vite ce jeune.
Autre jeune, féminine , du Cantal également pour une seconde
place qui doit ravir le papa Andrieu :
bravo Marion, dommage de ne pas la voir aussi souvent engagée en championnat.
Le championnat région Sud est terminé, à la surprise
générale, Bertrand pointe en tête du championnat , mais
un décompte sauve Bastouilh.
Qu'à cela ne tienne, les 2 ne se lâcheront plus jusqu'au plaines
et vallées.
Les pronostics vont bon train, le terrain rendue humide par des pluies mi
novembre, donnent le pilote du mitsubishi gagnant.
24 4x4 présents sur la finale, du jamais vue de puis bien longtemps.
L'histoire 2011 se répète , retour d'olaizola,
retour couronné d'or puisqu'en tête de la première à
la dernière spéciale. Derrière, assurant les gros points,
Bastouilh ne laisse rien au hasard,
l'auto va bien, le titre , il ne veut pas le cueillir mur, il veut aller le
chercher sans rien regretter quant à l'issue du week-end.
Aspiré par les performances de la jeep, il se retrouve bien vite second
des 4x4. Bertrand doit impérativement terminer devant le toulousain.
Mission impossible car le challenge cette fois-ci sera hors de portée
du pilote.
Une faute , l'unique de la saison (tonneau)??, dans le dernier virage du rallye
, la ligne d'arrivée sera quand même franchie sous les applaudissements.
Vraiment la saison des 4x4 a été
haletante, mais que vont-ils concocter pour 2013 ? Hâte de les revoir
tous rouler.
Marion Andrieu, pilote plein d'avenir sur l'un des 2 sublimes
Isuzu
Renouvellement en 4x4 cette saison : plusieurs
pilotes de buggys envisagent de changer de catégorie. Rouler en camionette
n'est plus ringard
2012 a vu de nombreux nouveaux pilotes s'y essayer : Harichoury et Thomas
sur la jeep prêtée par Toulou, Ermano sur Lada, Bossy sur Vitara,
Gourbeuil et Uberti sur Nissan, et bien entendu le vice champion de France
Bertrand sur Mitsubishi. Plus les retours de Miramon, Truant, Coudry, Brandi.
2013 retours annoncés de Darracq, Gachassin, Chopin, un nouveau pilote
en Lada, + d'autres à n'en pas douter.
Benoit Bertrand venu dans la discipline avec réussite
Et si on parlait des personnes que j'ai trop souvent oubliées?
Copilote : on en prend plein les yeux