Fiabilité et régularité des pilotes sur la saison

Contrairement à 2011 où les premières places étaient chasse gardée des 4x4, 2012 signe une remontée des buggys vers le haut de ce tableau.
2 concurrents ont terminé les 9 rallyes sur les 9 que comptent le championnat
Reste que le pilote buggy qui n'a pas connu d'abandon sur les 9 manches auxquelles il a participé est un habitué en la personne d'Alain Pierrine.
En plus d'être sans aucun doute l'un des plus sympathiques du circuit, quasiment l'un des plus rapides puisqu'il truste les tops 5 régulièrement,
il est à coup sûr le pilote "buggy" le plus fiable depuis ces 4 dernières saisons. La solution ? : de nombreuses heures dans le garage entre les courses,
un oeil professionnel dans l'entretien et le suivi des pièces à changer, un pilotage qui ne pousse pas à bout l'auto.
Je ne parle pas volontairement du budget de l'équipe "Gédimat", en ce sens que l'auto n'est surement pas plus neuve que plusieurs autres véhicules lors de chaque vérification technique ,
Alain Pierrine représente un tout à mon sens qui apporte sécurité et satisfaction à un sponsor.

 

Benoit Bertrand pilote fin et rapide toujours à l'arrivée

La première place est partagée avec une auto 4x4 de série :Mitsubishi pour la marque, Benoit Bertrand en tant que pilote.
Bien que 2012 ne soit pas sa première saison derrière un volant en compétition, elle l'est dans la discipline du championnat de France des rallyes tout terrain.
Honneur à ce jeune pilote de lui attribué la première ligne de ce tableau en guise de félicitations sincéres, découvrant une auto,
découvrant un championnat auquel il a participé à son intégralité, il a joué avec les meilleurs dans la catégories au point de pousser dans ses retranchements le champion 2012 jusqu'à la dernière épreuve.
S'il a gardé des contacts avec des amis licenciés de la discipline dont il vient, il serait un bon ambassadeur pour attirer de nouveaux concurrents vers le championnat TT vu sa réussite en 2012.

Le buggy est pas escence une vraie bête de course, l'aboutissement de plusieurs centaines d'heures à assembler des pièces bien souvent uniques,
entretenir, améliorer en poussant pour certains à bout les évolutions moteur. Un buggy pourrait être comparer pour certains à des pursans, racés, de caractère mais fragiles.
Contre toute attente, en 2011, les hommes forts de la saison ont connu peu d'abandons (investissement dans des éléments mécaniques de qualité ?).
Une marque tire son épingle du jeu, non seulement pour ses résultats mais pour la fiabilité de ses meilleurs représentants : tir groupé de FOUQUET

D'années en années, nous retrouvons souvent les mêmes noms : les plus régulièrement aux arrivées : Daigneau, Pierrine, Poincelet Patrick, Turon Barrere, Barres, Erramouspe.
Ce dernier pilote sans grand budget est reconnu pour le temps passé sur son buggy en essayant de ne rien laisser au hasard.
Preuve une nouvelle fois à ceux qui prédisent que le tout terrain futur ne sera constitué que d'autos équipées de mécanique couteuse,
que le plaisir est synonyme de moteur gonflé de chevaux se trompent : facile de juger par les sourires de ceux qui terminent un rallye, car l'essentiel est bien là, rappelons qu'une épreuve c'est 2 jours de course.
Idem pour Stéphane Boutet qui a fait évolué son buggy pour le rendre performant tout en ne négligeant pas la fiablilité.

Reste que la chance est un facteur haut combien important dans tout sport mécanique
est qu'un travail assidu en amont sur l'auto peut être réduit à néant en course sans vraiment une raison à la hauteur du travail fait.
Combien d'abandons pour une pièce à quelques euros qui lâchent. Que ces pilotes que "la guigne" poursuit connaissent en 2013 un peu plus de réussite de ce côté là.


Fiables mais surtout économiques ces anciens buggys