Résumé
dans les différents groupes
Classe
2 roues motrices
Le saut de l'année pour Darsouze au Cantal
On tourne la page Poincelet parti en 4 roues, tellement il avait dominé
cette catégorie durant 2 saisons. Il roulait si fort qu'il avait même
emporté 1 rallye hors championnat en 2010.
Ses performances , son choix de buggy moderne, Boite séquentielle,
un gros moteur Honda ont fait des émules puisque plusieurs jeunes ont
imité Vincent en investissant dans du matériel de pointe.
Il n'est plus rare de voir plusieurs autos nouvelles générations
inscrites sur des rallyes.
Lors des premières vérifications techniques 2011, Nicolas Larroquet
était le candidat légitime, chacun lui souhaitait de ne pas
revivre 2010, "se frotter à Poincelet peut coûter très
cher !".
Travailleurs assidus et fins metteurs au point, les 2 frères bien organisés
autour de leurs sponsors sur 1 championnat dingue de 11 résultats sur
11 manches,
avaient comme véritables adversaires Cazalet sur fouquet, Hélin
et Maresse sur Tomahawk. Le début de saison tient toutes ses promesses,
le niveau entre les ténors de la classe s'équilibre.
Le tiers de la saison laisse supposer un duel acharné entre Larroquet
et Cazalet.
Domination à Arzacq pour François, Labourd pour Nicolas, victoire
au gatinais pour François, le JDF pour Nico : "rien n'va plus,
faites vos jeux !" Parier sur qui ???
Et les autres ? Pocheluberry absent (remontage fouquet ex poincelet), Bidart
(arrêt), Inçagaray, Coudeu (remontage),
il faut compter sur Goni, De la Noe et Gaillacq pour contrer nos 2 compères,
malheureusement uniquement dans leur région par manque de budget.
Seul le Tomahawk de Maresse grâce à 2 deuxième places
au gatinais et jdf reste en embuscade pour le titre.
C'est sur les pistes étroites du Cantal que Larroquet
fera la perf de la saison pour un 2 roues (classé 6ème), ici
en action : Cazalet
De la Noe, le plein de points de l'été
Yan aura eu l'excellente idée de repousser l'échéance
et ainsi sauver le challenge 2 roues d'une saison bien fade.
Eliminés les uns après les autres, les prétendants :
Cazalet stoppé par une blessure à l'épaule, Gaillacq
(auto vendue), Renoulleau (étrangement absent),
Hélin, Goni (malchance mécanique), Maresse marquant le pas,
seul le souletin fera front avec son proto maison face au rivet blanc.
Sans jamais chercher à devancer les autos modernes en début
de rallye lorsque la piste est roulante, son bon coup de volant et l'excellente
fiabilité du buggy
lui ont permit de rester à l'affût du moindre pépin des
tops 2 litres bien fragiles. En 2 rallyes, tout est bouleversé !
Second au gers, Orthez vainqueur suite au KO de Larroquet accroché
par Pocheluberry, combat épique qui se soldera malheureusement par
une sortie de route de chacun d'eux,
abandon pour Larroquet, un paquet de minutes perdues que Damien cherchera
à combler grâce à un dimanche de folie, le fouquet champion
de France avance grave, c'est une certitude.
Changement obligatoire de stratégie pour le favori obligé malgré
lui de participer aux Cimes. Bien lui en pris cette décision.
Rebelotte !! Yan atomise d'entrée tous ses adversaires , la victoire
de classe, personne ne pourra lui contester, il gagne pour la seconde fois
en 1 mois. Jacpot !!
Latchère sur Tomahawk crée la surprise en se classant second,
prouvant qu'un bon travail a été entrepris sur le buggy.
Les Cimes auraient pu être le tournant de la saison puisque Larroquet
parviendra à franchir la ligne d'arrivée (embrayage HS)
grâce au traditionnel SOKA TIRA basque dans le brouillard (20 minutes
pour parcourir 100 mètres).
Il parvient à terminer 3 ème de classe par deffection de tous
les autres inscrits au rallye qui ont abandonné, dur dur les Cimes.
L'écart de points au championnat se resserre dangereusement, l'explication
finale se déroulera sur la côté Atlantique dans le Royannais.
Rallye interressant où pour la première fois de la saison, nous
avons pu assister à une vraie bagarre à plusieurs en 2 roues
(larroquet, hélin, De la Noe, Renoulleau et l'anglais Bonsey).
Les 2 leaders se classeront dans l'ordre du championnat lors du dunes et marais,
Nicolas est titré, bravo champion. Yan a été un valeureux
outsider. A noter l'excellent rallye d'Hélin.
L'été basque, l'autonne sera picard. Un troisième homme
survole la fin de saison dans la région normande.
Arnaud Deléans, désapointé par 2 saisons blanches sur
sa C2, connait la satisfaction d'emporter par 2 fois la classe 2 roues au
Chasse Marée et lors de l'épreuve finale : le Plaines et Vallées.
Son sprint final lui offre la troisième place du podium au championnat,
place mérité pour ce pilote qui envisage de passer à
une nouvelle auto.
Deléans avait mal débuté sa saison par
cet abandon, il la termine tambours batants
Larroquet , Cazalet, Pocheluberry, Hélin, Goni : le top 5 pour 2012
??
De la Noe, Maresse, Deléans vendeurs, rouleront-ils en 2012 ?
3 à 7 nouvelles autos prévues en cours de saison dont une auto
moteur de moto type Tomahawk.
Le niveau devrait remonter, les batailles plus nombreuses que cette saison
qui fût sauvée par le duel des 2 premiers du championnat,
mais les autos modernes puissantes seront-elles enfin fiables ? En 2010, 9
des 10 premiers du championnat étaient des autos nouvelles générations,
en 2011 seulement 6,
(et encore je suis gentil, c'est grâce aux bonus de points de rallyes
participés. Ah, ces foutus points bonus qui servent on ne sait pas
à quoi,
au début, si je ne me trompe, c'était pour inciter les pilotes
à participer à un max de manches, une grande réussite
nottemment pour les 2 roues, voir les chiffres chaque année sur le
nombre de rallyes courus,
moyenne de 2-3 pilotes chaque saison qui courent au moins 7 manches)
Jusqu'à présent, nous pouvons assurer que même sans gagner
en spéciale, les anciens châssis peuvent jouer une très
bonne place en championnat.
Le meilleur compromis est- il celui de l'auto de De la Noé : auto entre
les 2 générations, ultra fiable ,
motorisation et transmissions suffisantes ne mettant pas à sec les
budgets non extensifs de cette catégorie ? Qui a le plus raison ?
En classe 2 roues , 2011 les chiffres :
53 pilotes en 2006, 59 en 2007, 76 en 2008, 72 en 2009 , 70 en 2010 (seconde
baisse après 2009), 73 en 2011
Nombre total d'engagés
sur 1 saison depuis 2006 : sur les 8 rallyes : 146 en 2006 , 155 en 2007,
174 en 2008 (moyenne 22), 185 en 2009 sur 9 rallyes (moyenne 20) ,
194 en 2010 sur 10 rallyes (moyenne 20),
199 en 2011 sur 11 rallyes (moyenne 18). Malgré un chiffre
en hausse de pilotes, la moyenne perd 10% en 1 an, preuve que ceux-ci courent
moins.
Nombre de pilotes ayant participé à plusieurs rallyes en 2011.
Larroquet 9 rallyes, 7 pour De la Noe et Maresse, 6 pour Cazalet,
Darsouze et Hélin.
Chiffres quasi identiques chaque année. Preuve comme
chaque année que la réglementation des résultats comptabilisés
pour un championnat est à des lustres de la réalité du
moins de cette catégorie.
Si on tentait, au moins une fois ou alors, le mieux, prendre
les avis des pilotes des 2 roues, de proposer 7 manches participées
pour marquer des points,
on retrouverait à coup sûr plus d'équipages tentant un
championnat
(un rallye sans la présence du futur champion de France engagé
n'en sera pas pour autant en danger)
Arrivée toujours agréable de nouveaux pilotes (Mandin, Artola,
Lécoufflet, Macaya, Ragot, Bergez):
preuve supplémentaire que les premiers tours de roue en tout terrain
se font grâce à cette catégorie (ne pas oublier les 4x4).
Pour 2012, création d'une nouvelle classe 1600 de la part du groupe
de travail qui cherche à dynamiser le tout terrain grâce à
des mesures plus attractives pour de nouveaux licenciés
De toutes les idées et rumeurs entendues ça et là : Dans
quelles conditions ? Moteur de série imposé plombé, freinage
de série, etc..
Ou tout est libre, préparation moteur, boite séquentielle, amortisseurs,
etc...?
La conclusion est simple, les pilotes de cette classe pour la très
grande majorité ont un budget riquiqui, beaucoup courent sur des autos
de plus de 20 ans,
certaines autos sorties ont été restaurées après
de longs mois ou années.
Certains absents en 2011 pour raison investissement de mises aux normes (casques,
hans, roues de secours) devraient repartir en 2012,
preuve positive pour un retour en force des 2 roues motrices
sur les rallyes du championnat (ajouté aux 3 à 7 autos neuves
prévues sur la saison).
Heureusement
qu'il y a le super rallye pour avoir une seconde chance si abandon rapide.
Que cette règle continue encore longtemps surtout pour les petits budgets
qui courent au coup par coup
Sensations garanties en 2 roues : Ici le picard Dalmasse
Et si on parlait des personnes que j'ai trop souvent oubliées?
4 titres décernés cette saison , 3 pour daniel Favy, Nicolas
Larroquet et Christophe Cournil; nos trois compères couronnés
ont remercié leur assistance,
leurs sponsors, mais également leur guide, leur bâton de pélerin,
je veux bien sûr parler leur copilote.
Trop souvent laissés sur la touche médiatiquement , fort heureusement
jamais oublié par notre speaker officiel Daniel Lemarié et l'équipe
vidéo de MPV Race en les intervievant,
leur tâche parait ingrate car peu spectaculaire, mais certains pilotes
ne se cachent pas pour vanter leur mérite.
Aussi depuis quelques saisons , un titre leur est décerné, non
pas au plus méritant(e) car il y aurait beaucoup d'exéquos,
mais plutôt attribué selon les points gagnés sur une saison
grâce aux classements de leur pilote.
En 2011, Bernadette Carsoulle, copilote d' Alain Pierrine depuis 3 saisons
vient d'être couronnée reine des copilotes pour la troisième
fois concécutive, coiffant sur le dernier rallye Laurent Fauconnet.
En effet, c'est une incroyable malchance puisque son pilote Daniel Favy se
blesse lors des reconnaisssances du plaines et vallées, incapable de
prendre le départ ainsi espérer défendre sa première
place.
Les spectateurs apprécient le spectacle en course des pilotes, ce que
certains oublient, c'est tout le travail en amont des personnes assises dans
le bacquet de droite
passant plusieurs heures à rédiger l'intégralité
des spéciales avec des notes personnelles que seul le pilote comprendra.
La confiance de celui-ci envers son copilote est primordiale en rallye.
Amis spectateurs, jetez un coup d'oeil sur certains d'entres eux au passage
des autos (surtout les premiers),
fini des les voir gesticuler avec leur mains pour annonces les virages ou
les lignes droites (comme dans les années 90), fini de voir la main
droite accrochée à la portière,
les notes sont lancées telle une partition de musique, le top être
dans le bon tempo de façon à pouvoir anticiper l'obstacle sans
perdre trop de temps.
Travail fastidieux et courageux en occupant la place de droite où vous
n'êtes maître de rien en cas de sortie de route.
Lors d'une conversation avec un certain Patrice Couillet sur les copilotes,
il avouait qu'un bon copilote qui annonce les notes,
c'est 2 secondes de gagnées au kilomètre surtout si l'on ne
connait pas par coeur les spéciales.
Bernadette Carsoulle, heureuse sur le podium du Plaines et Vallées
ne remettra pas son nouveau titre en jeu en 2012 puisqu'il semblerait qu'elle
mette un terme à sa carrière de sport auto.
Félicitations Bernadette pour le travail accompli, ce palmares élogieux.
Certains futurs pilotes préfèrent débuter en tout terrain
par ce poste au combien instructif, il n'est pas rare de voir des jeunes passionnés
se lancer dans le bain,
l'avantage pour être copilote, l'âge : minimum 16 ans. La richesse
de ce poste c'est que sans être propriétaire d'une auto,
on peut connaitre de sacrés sensations, sur une saison, un copilote
peut monter sur des autos variées, rencontrer des personnes à
chaque fois différentes,
un rôle sans aucun doute beaucoup plus gratifiant et plaisant que certains
d'entre nous au bord des pistes ne nous imaginons.
Alors banco pour les plus motivés...
Rares sont ceux qui regrettent cette expérience souvent inoubliable,
le virus du tout terrain s'attrappe souvent à droite.....
Copilote : on en prend plein les yeux
Véhicules 4x4 de série et améliorées
On ne s'amuse pas en 4x4
Confirmation
de réussite pour le groupe de travail … Festival
des camionnettes en 2011
En voilà une idée qui n’a pas tardé à montrer
son efficacité. Partant du fait que sur certains rallyes, les pilotes
en 4x4 avaient trop souvent des temps forfaitaires dus à des blocages,
la décision fût prise en 2009 de les faire courir ensemble en
ouverture des buggys. Plusieurs avantages, les spectateurs sont présents,
on reconnaît par cet intérêt que les rallyes TT sont à
l’origine des courses de véhicules 4x4 (jeeps)
Enfin nombreux dans le Sud Ouest, la fin de saison a montré que de
nouveaux pilotes ont répondu présents et paraissent motivés
à l’avenir.
En 2010 : record avec 42 pilotes, en 2011 : 45 pilotes (si l'on compte les
licences des autos ouvreuses Dru, Brandi, Morin). Du positif, pourvu que ça
dure !!
Le championnat 2011 des véhicules de série (T2) et améliorés
(T1B) a été de toute beauté.
Les voyants sont au vert dans cette catégorie, la seule à voir
ses effectifs en augmentation sur la saison compensant le très net
recul des buggys
(comprendre les raisons seraient bien utiles pour l'avenir : un buggy est
tellement une auto artisanale , hyper fragile à tout changement de
règlementation).
Suite à quelques soucis dans certains rallyes, il était question
d'augmenter le temps entre le passage du dernier 4x4 et du premier buggy (éviter
certaines attentes des buggys vécues en 2011),
le timing d'Arzacq 2012 démontre que rien a été modifié
, 10 minutes (variables surement d'un rallye à l'autre) entre les 2
groupes,
par conséquent les spectateurs continueront à pouvoir profiter
des 2 catégories.
Tant mieux et comme souvent, heureusement que les bruits de parcs ne font
pas le réglement de la saison suivante.
Mais revenons
à la lutte intense en 4x4 : 3 pilotes avaient décidé
de faire un championnat quasi complet ( Dominique Bastouilh (gros Nissan préparé
moteur le plus puissant du championnat,
Marc Viaud (Nissan neuf), Xavier Chaux sur sa jeep traditionnelle).
Le champion de France 2010 Christophe Cournil désire quand à
lui courir au coup par coup avouant qu'un championnat complet
est hors de question 2 années de suite (trop long, trop couteux, trop
prenant pour la vie familiale). Toujours bien armé sur son Mitsubishi,
il a l'arme fatale pour vaincre.
Très vite, les 2 premiers cités ont pris l'ascendant sur leurs
adversaires. Tous 2 sur Nissan : match entre japonaises nouvellement débarquées
en championnat de France .
Bastouilh fait figure d'épouvantail après 3 rallyes, son retour
en 4x4 après 2 saisons en buggy bien terne est couronné de victoires
en spéciales
apportant au final de gros points au championnat.
Malgré ses prouesses, dès Arzacq, de sérieux soucis de
boite à vitesses pointent, ses adversaires flairent qu'il ne pourra
pas continuer dans ces conditions.
Le premier tournant de la saison se passe au Gatinais, alors en tête
, il casse sa boite lors de la dernière spéciale pour terminer
le rallye au ralenti,
il se voit s'envoler de gros points par cette occasion . Comme un malheur
n'arrive jamais seul, impossibilité de se présenter au rallye
suivant : forfait pour le JDF et un budget qui a pris mal.
Toutes ces péripéties auraient du profiter à Marc Viaud,
malheureusement, des performances pures en dessous des saisons passées
(auto neuve ?) ajoutées à des abandons
: voilà que le second favori jette l'éponge à moitié
championnat. Espérons son retour en 2012.
Il n'en faut pas plus pour donner des idées aux outsiders nottament
Darracq et Daigneau en T2 , fiables moins concurencés dans leur classe
que chez les T1B.
Le premier tiers de la saison fête un revenant : ancien champion de
France 4x4 dans les années 90, Christian Raulet n'a rien perdu 20 ans
après son arrêt, sur Toyota ,
il remporte le Jean de la Fontaine. L'asaca (club du plaines et vallées)
est en fête, il en a était le président durant de nombreuses
années.
Peu d'anglais courent en France sur 4x4 : ici le très
rapide Lund
les 4x4 made in 15
La moitié
saison devient l'emprise des cantalous. Leur présence ne passe pas
inaperçue, le plus grand nombre de licenciés en 4x4,
sans aucun doute les plus beaux en présentation et en qualité
(les 2 Isuzu et les Mitsubishi) + le très rapide Vincent Delcros sur
Land Rover.
Le rallye du Cantal revient à Christophe Cournil sa seconde victoire
après le Gatinais, le Gers pour la première de la marque Isuzu
avec Jean François Roches au volant.
Second
tournant de la saison ! Orthez, les forces en présence sont
nombreuses en terre béarnaise, tous les ténors 2011 sont là
(absent l'homme en tête Daigneau, raison ??).
Aux vérifications, un homme parait serien, sans aucune pression :Christophe
Cournil surprend par sa présence, lui qui ne faisait pas la course
au titre une priorité.
A la question : "Ta présence en dit long, un bon résultat
et on risque de te voir rempiler pour le titre ?" Son sourire en coin
sans commentaire apporte une réponse claire et nette.
Il l'aura d'autant plus grand son sourire le dimanche soir puisqu'il emporte
l'édition de main de maitre après une lutte intense avec Roches,
Chaux , Andrieu et Soulas.
La décision est prise : à part le chasse marée, il fera
la fin de saison (par cette occasion, il va essayer de contredire la fable
du lièvre et de la tortue),
fable pour le fait de démarer un championnat longtemps après
les autres...
Malgré des performances et classements en léger retrait par
rapport aux 4x4 préparés (toyota de série peu puissante
mais pilotée de main de maître),
Darracq continue son bonhome de chemin, aucun abandon, bien souvent premier
de classe,
il engrange le landais ; au point de se présenter sur la fin de saison
en lutte avec Daigneau pour le titre.
Malheureusement , ils deviennent la proie de Cournil qui n'en finit pas de
capitaliser le maximum de points à chacune de ses sorties.
Chaud bouillant Olaizola au Gers, suite à cette
figure : abandon rapidement après
Le résultat définitif du match a lieu au Plaines et Vallées,
finale du championnat, qui cette année portera encore bien ce appellation
. Celui qui finira devant aura le plus de chance d'être titré,
pas de cadeau ,
pas de calculs possibles, nos trois compères partent à fond.
Daigneau chez lui peut être titré, il connait les spéciales,
le terrain est sec et roulant , les conditions parfaites pour le pilote.
Darracq sait qu'à la régulière, c'en est terminé
mais se décide à assumer sa place au championnat en attaquant.
Cournil connait bien ces conditions, l'homme est peu sujet à "dégoupiller",
son calme est un atout énorme pour gérer la pression.
Au soir de la première journée de course, Cournil 4ème
de groupe devance Daigneau, cette place lui permettrait d'être titré
, le pilote du cherokee n'étant que 3ème en T2.
Le dimanche sera explosif jusqu'à la dernière spéciale
:Cournil attaque d'entrée , dépasse au général
son compère Barres sur Mitsubishi. Daigneau doit absolument le dépasser
également;
d'une minute les séparant il descendra à moins de 25 secondes.
Tout est possible, le passer, même en terminant derrière Cournil,
c'est le titre qui change de nom (Barres roulant en T2).
Malheureusement, le Mitsu remet les gaz et limite l'écart au point
de pousser Daigneau lors de la dernière spéciale à prendre
tous les risques :
Bilan : tonneau l'auto pouvant repartir sans perdre trop de temps, le classement
reste inchangé.
Quel final : merci les 4x4 de vous être donné à fond avec
celui qui l'a le plus été : Franck Olaizola sur son cherokee
impressionnant
Dans la précipitation, dans l'émotion de tants d'aventures, il faut sortir la calculatrice. Autant on peut se peser sur différentes balances, on ne trouvera jamais le même poids, autant chaque calculatrice donnera les mêmes résultats pour nos deux héros : parfaite égalité !!! Le départage se fera sur les victoires nommant pour la seconde fois le pilote cantalou Christophe Cournil.
Pour 2012,
qu'importe les noms , vous nous refaites la même chose ??
Oh oui, Oh oui ...S'il vous plait
Marion Andrieu, pilote plein d'avenir sur l'un des 2 sublimes
Isuzu