Résumé Labourd 2010
Costil
: quelle attaque, 1er des châssis ancienne génération
haut la main
Texte : Nicolas
Malpièce
Photos : Lionel Montmain ici
et Fane dont les photos sont visibles
ici
, ainsi que S Hondagneu, Taouz et Nico Malpièce
ORHATEGARAY MAÎTRE DES LIEUX
Pour cette 34ème édition
de la ronde du Labourd, les organisateurs ont mis les petits plats dans
les grands.
En effet, les pistes ont été remodelées suite à
la demande des concurrents : un terrain moins éprouvant pour les
voitures
mais qui n’en garde pas moins son charme de rallye de moyenne montagne.
Suite à l’appel de l’ASA Côte Basque, les pilotes
locaux se sont mobilisés pour pouvoir accueillir les 72 engagés
(forfaits de Bos et Artola) :
un nombre assez faible comparé aux éditions précédente,
ce qui signifie, que, pour une fois, la saison, en terme d’engagés,
a bien commencé à Arzacq.
La liste des engagés se compose de 38 buggys quatre roues motrices,
23 deux roues motrices et 11 4x4.
Gilbert Lucas, directeur de course, nous a exposé deux nouvelles
pendant le briefing d’avant course qui méritent quelques
mots.
En premier, le rallye tout terrain, et ce à partir du Labourd,
sera diffusé sur la FFSA TV grâce aux images de MPV Race
:
nouvelle venue sur la toile, ffsa.tv, la WebTV du sport automobile créée
par la Fédération nationale, diffusera ses premiers programmes
en clair, gratuitement et en continu.
La seconde, messieurs les concurrents, il n’est plus obligatoire
(mais conseillé) de sortir vos casques et Hans pour les liaisons.
Du coté des nouveautés, la plus attendue était celle
de Anicet Garicoix au volant du Rivet de Fabrice Rivet : un avant goût
d’une future collaboration ?
Il ne le cache pas, mais pour cela il faut vendre la Seat… En parlant
de ce constructeur, Pascal Malbos, journaliste de ChronoMag,
nous présente dans son dernier numéro les photos de la nouvelle
carrosserie Rivet que l’on verra aux mains de Guy Housset aux Cimes,
début Septembre…
Outre le retour de Guy Housset sur ce rallye, on pouvait voir Nicolas
Etcheverry sur l’auto ex Cazalet, Xabi Hacala sur le phil’s
car ex Guillerin,
Ben Gott le spectaculaire pilote anglais sur une ancienne auto ex Ridley,
Hugues Lacam sur le proto ex Maresse, Sourbe avec le fouquet ex Duigou.
Xabi Hacala
nouveau venu en tout terrain
D’autre part, 5 tomahawks étaient au départ du rallye
aux mains de Caze et Maresse, autos neuves, mais aussi Helin et Zielinski,
puis Dessans qui revient à la compétition :super pour la
discipline, un peu moins pour les concurrents T1A6
qui grognent de plus en plus de partager leurs primes avec des bolides
aussi puissants qu’eux, mais 200 kilos plus légers…
ça va
vite un tomahawk, surtout aux mains de Caze
Place à la course, avec comme
amuse bouche, Bois de Saint Pée. Le premier constat est que cela
va très vite : Patrick Orhategaray y signe le scratch en 6.35 (85km/h),
(pour info en 2008, sur une spéciale 1,5km plus courte, Daniel
Favy fait le meilleur temps en 6.47…).
Il devance un Jean Paul Hirigoyen survolté, Pierrine et Favy. Vincent
Poincelet réalise le 5ème temps et atomise la concurrence
mis à part Nicolas Larroquet, placé à 0.4s.
Mickael Caze pourtant 3ème est déjà à plus
de 20 sec, Helin et Jean Pierre Goni à 40…
Larroquet a
bien tenu Vincent sans penser que la sanction d'une sortie de route allait
stopper net sa magnifique course
En 4x4, Viaud est au maximum de ses possibilités devant Delcros
et Esteve. Durandet renonce sur début d’incendie (casse d'un
turbo, le deuxième en 2 spéciales de rallyes):
après une belle saison 2009, 2010 est dure pour le sympathique
Jean Philippe. Hacala et Maresse renonce aussi mais repartiront dans la
foulée en super rallye.
Uzkain, cette spéciale de montagne qui surplombe la mer, verra
la victoire de Patrick Orhategaray devant encore Jean Paul Hirigoyen,
Anicet Garicoix et Didier Iribaren qui ont du mal à se mettre dans
le tempo du à un terrain plus que poussiéreux et glissant.
Larroquet reprend le bien de la première place en collant 2sec
au pilote Caréco, Vincent Poincelet.
Bidart et Pocheluberry, pourtant très véloces, sont à
plus de 40 secondes de ces deux extras terrestres. En 4x4, revirement
de situation car Viaud et Cournil crèvent…
Delcros et Esteve en profitent. Omnes subit un problème de ventilateur,
pointe en retard de 20minutes, et se voit mettre hors course :
le 4ème du championnat ne verra pas l’arrivée. Hugues
Lacam arrache un demi-train avant, et Oxoby renonce suite à la
casse d’un amortisseur.
Impressionnant
Estève dans la descente de Bois de St Pée 1 filmé
par MPV Race toujours placé aux bons endroits
Pour la pause traditionnelle de midi, les concurrents ont rendez vous
au parc de regroupement du château de Saint Pée.
Ils repartiront, dans l’ordre du classement des 2 première
ES, pour deux passages dans Bois de Saint Pée, 1 dans Uzkain, et
2 dans Xipa Besongo.
Le temps est menaçant, la pluie s’abat sur le pays basque,
pour le plus grand bonheur de Daniel Favy qui est resté en pneus
« tétines »
contrairement à tous ces concurrents directs, qui ont suivi le
grand Patrick, en pneus secs.
Cependant, la pluie s’arrêtera très vite, et la pellicule
grasse sera nettoyer par les 4x4…
Les 4x4 en
ouverture des rallye : ça va de plus en plus vite : Gasca en action
Et cela n’empêchera pas Orhategaray de pointer en haut de
tableau une nouvelle fois dans Bois de saint Pée.
Il devance un tiercé de 4 fouquet nissan, dans l’ordre Pierrine,
Hirigoyen, Favy et Costes. Housset, un peu en dedans, précède
Anicet Garicoix.
Patrice Couillet, montre le bout du capot de son auto ancienne génération,
mais quel plaisir de revoir ce proto au look si caractéristique
du départ d’une épreuve autre que les Cimes.
En deux roues motrices, Larroquet devance Poincelet de 3.5...
Il est notable que Nathanaël Costil réalise d’excellent
temps au volant de son fouquet PRV et régale les spectateurs avec
des passages à la limite,
nécessaires pour contenir les assauts des buggys nouvelle génération.
En 4x4, Soulas et Cournil passent à la vitesse supérieure
et devance un équipage Viaud roulant le couteau entre les dents
suite aux 9 minutes perdues dans l’es2.
magnifique
auto, la SPDO de Patrick Poincelet
Xipa Besongo, traditionnelle spéciale du dimanche qui traverse
les communes de Saint Pée sur nivelle et Ahetze, est une spéciale
rapide
mais qui n’en est pas moins technique avec de grandes courbes sur
gravettes et goudron, avec cette année, des chicanes de bidons
en béton
pour faire ralentir la procession de la caravane du championnat de France
: peut être un peu trop radical, des bottes de paille auraient suffit.
Et de 5 pour Orhategaray, qui survole le rallye : après avoir annoncé
une saison sans beaucoup de rallye,
le pilote du Fouquet aux couleurs de la Skoda Fabia S2000 montera au Gatinais.
Il devance un Anicet Garicoix de 0.9s qui commence à se faire au
pilotage de ce bolide
sans être entièrement satisfait des réglages de suspension
BOS… Heureusement pour Orhategaray !
On notera 8 moteurs nissan aux 8 premières places de la spéciale
Housset, Pierrine, Favy et Iribaren étant respectivement 3, 4,
5 et 6 ème.
Encore un top 10 pour Nicolas Larroquet qui signe le 9ème temps,
1.8s devant son éternel rival, Vincent Poincelet :
une bataille qui rappelle celle d’un Jean de la Fontaine où
tout les deux étaient aux volants de leur ancienne monture.
Vincent Poincelet
affole les chronos, un futur grand qui a su apprendre en 2 roues
Helin suit à 10s, il fait face depuis le début du rallye
à un moteur capricieux suite à la casse d’un segment.
Molères est à 16s malgré un tête à queue
durant lequel il arrachera un panneau de signalisation de l'entrée
de son village ; faut le faire !! spectaculaire le jeune Momo !
Kelle abandonnera après avoir percé son échappement,
de même pour Servière, le sympathique stéphanois,
en cause un embrayage « fumé ».
Couillet abdiquera suite à une crevaison qui a tourné mal
(cardan cassé),
et Zielinski diagnostiquera une fuite moteur : décidément,
le tomahawk ne lui réussi pas en ce début de saison.
Libinski voudra
marquer des points dans les 2 prochains rallyes chez lui
Patrick Orhategaray laissera lors de cette journée, un temps scratch
dans Bois de Saint Pée.
Et le seul à le détrôner sur cette spéciale,
ce sera Alain Pierrine. Le Poulidor du tout terrain le devance de 4.4s.
Suivent Housset, très régulier depuis le départ de
la course, Garicoix et Iribaren.
6ème temps scratch pour Vincent Poincelet qui prend le leadership
à Nicolas Larroquet.
Helin et Caze se bastonnent en T1A5, avantage au pilote girondin. A noter
les bonnes performances de Guillaume Monchaux au volant de son fouquet
à moteur Porsche GT3.
En 4x4, tir groupé de Esteve, Viaud et Cournil. Gilbert Baylet
cassera son embrayage. Steve Lloyd, au volant de son Milner à moteur
mitsu lancer renoncera,
au même titre que Pierre Sansot, qui cassera sa direction, heureusement
sans gravité.
Daniel Favy déçu de sa courte prestation à Arzacq,
abandonnera le samedi après-midi après avoir cassé
ses 2 cardans avant (décidemment : 3 cardans en 5 spéciales;
la poisse)
Dernière spéciale de la journée, Xipa Besongo, verra
la victoire d’Anicet Garicoix, 0.3 devant Alain Pierrine, et 1.7
devant Patrick Orhategaray.
En deux roues motrices, Hervé Bidart, 3ème de la catégorie
au général, après avoir été ennuyé
par des coupures moteurs, cassera un cardan, qui le mettra hors course.
Le champs est libre pour Poincelet, qui creuse l’écart de
4s, et Larroquet.
Esteve contient Cournil au volant de son Discovery vieillissant. Monchaux
quand à lui, abandonne après avoir cassé son pont
arrière.
Gallareguy
enfin en pleine attaque, confiance retrouvée après sa sortie
du Dunes ? Il a fait plaisir à ses supporters
Si bien que à la fin de la première journée de compétition,
Patrick Orhategaray mène le rallye
avec 10 secondes d’avance sur Alain Pierrine, 25.6 sur Garicoix,
38.6 sur Housset, 1..04 sur Iribaren, 1..09 sur Hirigoyen et Costes,
1..25 sur Banyard, 1..32 sur Dronde et 1..38 sur Patrick Poincelet. En
deux roues motrices, Vincent Poincelet ne possède que 6.7s d’avance
sur Nicolas Larroquet.
Suivent Helin à 46s, Caze à 1..07, Goni à 1..49,
Moleres à 1..51, Pocheluberry à 2..03 qui connait des problèmes
de boite de vitesse comme à Arzacq.
En 4x4, Cournil domine Esteve et Delcros.
les couleurs
flamboient avec la tombée de la nuit : Favy sur son fouquet
Le dimanche
: sorties de route en
série
Après une nuit où l’on perdait une heure de sommeil,
Ziburoko servait de réveil aux 58 équipages rescapés
de ce rallye du Labourd.
Et la premier coup de théâtre, suite à une crevaison,
Alain Pierrine perd le contrôle de son auto sur une saignée,
tape un talus .
Il bloque les concurrents qui le suivent, et qui obtiendront un temps
forfaitaire.
Joël Chopin, décidément très en verve le dimanche
réalise un excellent temps devant Christophe Costes.
Nicolas Larroquet lâche tout, et prend la tête du rallye à
Vincent Poincelet pour quelques dixièmes de seconde.
Deux rivets 206 s’illustrent, le généreux dans l’effort
Fabrice Libinski et Olivier Latchere qui inaugure une nouvelle déco
et un nouveau copilote, Jean Noel Hillou.
belles couleurs
sur la 206 de Latchère
Mathieu Darsouze prend son tout nouveau fouquet en mains au fur et à
mesure des kilomètres,
et se permet de titiller Damien Pocheluberry et Yan De La Noé.
En 4x4, Benoit Soulas se couche sur le côté, Esteve casse
son arbre de transmission,
les cantalous Cournil, Delcros et Lacassagne s’installent sur le
podium provisoire jusqu’à l’arrivée.
Xabi Incagaray rendra son carnet suite à la casse de sa direction
qui l’enverra faire une figure libre dans le bas coté.
Le sympathique Gilbert Turon Barrère sur un saut cassera une jante
et se retournera :
malheureusement, son copilote, Philippe Perez, se blessera dans l’action
et devra être héliporté. Gageons de revoir au plus
vite ces deux personnes aux grands cœurs parmi nous.
Dans Perrotenia, Orhategaray se met à l’abri de la concurrence
en réalisant un nouveau temps scratch.
Il devance Garicoix de 4.8s, Hirigoyen à 5.1 et Iribaren à
5.8 : les écarts sont très serrés.
Dronde réalise le meilleur temps de la classe deux litres, classe
délaissé cette saison, mais Emmanuel Castan sera de retour
pour le Gatinais,
et Bastien Morisse pour le Jean de la Fontaine. Statut quo en deux roues
motrices, Vincent Poincelet signe le scratch et revient dans les roues
de Nicolas Larroquet.
Ces deux extras terrestres atomisent la concurrence, en la personne de
Caze, Helin, Goni, De La Noé, et Pocheluberry, tous à plus
de 20 secondes… Un gouffre.
Abandon du fils de Jean Pierre Maresse, Christophe, au volant de son tomahawk.
La classe 2
roues, celle des petits budgets : Daguerre en action
En 4x4 Viaud montre qu’il est bien le plus rapide ce week end, et
que sans sa crevaison, il serait sur la plus haute marche du podium.
Bipera est disputée à l’envers du tracé couru
en 2008 de nuit : elle avait été d’ailleurs très
piégeuse avec beaucoup de sorties de routes,
spéciale la plus rapide de ce rallye (90km/h de moyenne). Elle
n’a pas failli à sa règle, puisque 3 gros bras sortiront
pour le compte dans cette ES.
Le premier, c’est Dronde, leader de la classe T1A1. Le second n’est
autre que Nicolas Larroquet, qui à l’issue d’une visite
dans un fossé s’arrêtera contre une buse :
c’est l’abandon pour le triple champion de France, que l’on
reverra au Barétous.
Ensuite c’est Yannick Lacroix, qui a été piégé
: il sera sur une auto rouge bien connue du rallye tout terrain, au Gâtinais.
Outre ces sorties de route, Orhategaray devance Iribaren, qui passe à
la vitesse supérieure en vue d’un podium,
Garicoix, et Vincent Poincelet, auteur du 4ème temps à moins
de 2 secondes. Christophe Costes le suit, le pilote du Cantal réalise
une course très régulière, et efficace. En deux roues
motrices, les dés sont jetés, seul la seconde place se joue
entre Jean Pierre Goni, et Mickael Caze, suite à l’abandon
de Jerome Helin avant que son moteur casse.
En 4x4, statu quo, Fabien Darracq passe Xavier Chaux, qui abandonnera
dans la spéciale suivante.
Les Mitsu,
made in cournil, déjà au top : ici Lacassagne
Un parc de regroupement a été instauré pour rattraper
le retard de l’incident de la première spéciale.
Le dernier passage dans Ziburoko en sera d’ailleurs annulé.
Dans le second passage de Ziburoko, Didier Iribaren réalise le
scratch : il récupère la seconde place au profit d’Anicet
Garicoix, qui renonce, embrayage HS.
Orhategaray commence à gérer, et devance, Housset, Hirigoyen,
Costes et Chopin.
En deux roues motrices, Vincent Poincelet ralenti en vue de l’arrivée,
mais réalise quand même le scratch devant Goni et Moleres.
Dans Perrotenia 2, Jean Paul Hirigoyen lâche les chevaux, et atomise
ces adversaires directs.
Housset passe second, Jean Paul 3 car Iribaren se loupe dans une épingle,
tire tout droit, enclenche deux fois la marche arrière, calle,
et perd au total 20 secondes…
En deux roues motrices et 4x4, les jeux sont faits. Oxoby, déjà
en super rallye, abandonne de même que Moleres qui casse sa direction.
Iribaren vexé, réalise le scratch dans la dernière
spéciale en devançant Housset, Costes, hirigoyen, Banyard,
et les deux Poincelet, tous ceci en moins de 5 secondes.
Talentueux
pilote ce Didier Iribaren
Mais ça ne suffira pas pour le sympathique Didier qui échoue
à la 4ème place à 30 secondes de Orhategaray, vainqueur
de l’épreuve,
12 secondes du second, Guy Housset, et 9 secondes du pilote d’Urcuray,
Jean Paul Hirigoyen. 5ème, Christophe Costes a été
très régulier, et cela paye.
6ème, Vincent Poincelet montre que les nouveaux chassis deux roues
peuvent gagner, mais aussi brusquer les 4 roues motrices.
7ème, Terry Banyard obtient un bon résultat mais pèche
un peu par son manque de roulage depuis 2 ans,
quel bonheur d'entendre le mélodieux V8 tout au long du week end.
8ème, Fabrice Libinski est véloce, et engrange un bon résultat
en vue du championnat.
9ème, Patrick Poincelet remporte la classe 3 litres, et donc des
précieux points.
10 ème et 11 ème les 2 protos Pro Pulsion de Joël Chopin
et de Christophe Herbert dont on aimerait pour ces 2 pilotes franchir
un palier avec cette marque.
Ch Herbert,
maintenant que la fiabilité est là : objectif plus vite
...
12ème, Nathanael Costil force le respect.
En deux roues motrices, Caze subtilise la seconde place à Jean
Pierre Goni. Pocheluberry termine 4ème et prend la tête du
championnat.
Suivent respectivement De La Noé, Darsouze, Galaregui, Lassalle,
Daguerre, Dessans, Jore, Etchegoyen, Veshembes, Etcheverry et Hacala.
A noter la 15ème place de Olivier Latchere, de retour après
1 an d’absence, et la 22ème place du jeune Hyppolite, 3ème
T1A2 pour sa seconde course.
En 4x4, podium 100% cantalous, Cournil remporte sa deuxième course
de l’année devant Delcros et Lacassagne.
Ils devancent Daigneau, pas très en verve ce week end, puis Darracq,
Gasca, et Deramaix.
Honneur à
Deramaix qui a fait un long déplacement pour courir
Prochaine épreuve le Gatinais, avec pas mal
de nouveautés, notamment, la nouvelle déco de Manu Castan,
les nouvelles montures de Thion, Lacroix, et Antoine Voisin. A bientôt
!
Nicolas Malpièce